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[Mise à jour partielle : 4 décembre 2015]

 

 

 

LES  AUTRES  TRAVAUX  DU  GIR

 

 

Les travaux du GIR ne se circonscrivent pas aux seuls quatre grands secteurs dont l'un est présenté sur cette page et au sujet duquel est présentée ci-dessous à titre d'exemple une série d'extraits des comptes-rendus annuels correspondants.

Le lecteur est donc invité à consulter aussi d'autres grandes rubriques directement accessibles en page d'ouverture, notamment

Débats publics

toutes rubriques relevant cette fois d'une approche pluridisciplinaire et transversale

 

Extraits des Comptes rendus d'activités annuels des années 2002 à 2007 [Déplacements doux]

 

ANNÉE  2007

 

Déplacements et mobilités douces

 

1. Plan de déplacements d'entreprise de l'Université de Nice-Sophia Antipolis (UNSA) – étude Campus Valrose

 

Dès l'achèvement par ses soins, en fin d'année 2006, de l'importante part qui lui revenait de l'étude du PDE de l'UFR-Staps (spatialisation, suggestions d'aménagements urbains et, pour les besoins du Staps, clôture du dossier de subvention), le Gir en a organisé la présentation devant le Président de l'Université et suggéré sa transposition sur un autre campus. L'intérêt accordé à cette proposition par le directeur de l'unité "Gestion de l'environnement et développement durable" (GEDD) implantée sur le site du campus de Valrose (Faculté des Sciences), a conduit à convenir d'y mener une enquête de mobilité "pré/post" mise en service du tramway de Nice, laquelle ne pouvait être engagée avant la rentrée universitaire.

La mise en service du tramway étant effective à la mi-novembre, c'est donc dans des délais extrêmement brefs que devait être montée une opération comportant l'élaboration du questionnaire, sa mise au point, sa confection définitive et sa soumission aux cohortes étudiantes (550 étudiants des départements des Sciences de la Vie et de la Terre) retenues pour cette enquête. Cette opération (1ère tranche), menée à bien dans les délais impartis, doit s'ensuivre de l'enquête "post" programmée au printemps 2008.

 

(a) Plan de déplacements d'entreprise (PDE) de la Faculté des sports de l'UNSA

L'ensemble de l'étude menée par le GIR Maralpin [volet géographique] et la Faculté des Sports [volet sociologique] sur le PDE de l'UFR-STAPS en 2005/2006 a été remise le 17 janvier 2007 au Président de l'Université de  Nice Sophia Antipolis (UNSA).

Cette étude, qui porte sur les déplacements des étudiants de ce campus très excentré, a pu être menée à bien, en interne à un très faible coût, grâce à la mise à disposition des données cartographiques par la Ville de Nice et la CANCA, la disponibilité et l'engagement de quelques enseignants, le sérieux et la rigueur des étudiants stagiaires, l'encadrement associatif du GIR Maralpin, et une modique subvention du Conseil régional.

 

(b) Mobilité des étudiants du Campus Valrose et retour d'expérience de la mise en service du Tramway de Nice

Les acquis du PDE de l'UFR-Staps et l'appui du Président de l'Université ont permis de mettre en œuvre une étude pré/post sur l'impact de la mise en service du tramway de Nice sur le logement et la mobilité d'une cohorte de 500 étudiants des départements des Sciences de la Terre et des Sciences de la Vie de la faculté des Sciences de Nice (Campus Valrose). L'enquête a été mise au point et réalisée pour sa première phase (avant mise en service du tramway) à l'automne 2007 ; la seconde phase de l'enquête est programmée au printemps 2008.

 

2. Véloroutes et Voies Vertes

 

Valorisation touristique des itinéraires cyclo-touristiques au Pays A3V – Déplacements doux

En prolongement et continuité des études techniques précédentes, une étude de valorisation touristique a été entreprise dans le cadre d'un double stage universitaire et en concertation avec les collectivités territoriales concernées.

 

 

ANNÉE  2006

 

Modes doux, sports de nature et environnement

 

Les travaux antérieurs du GIR pour la promotion d'itinéraires doux s'appuyant sur une intermodalité respectueuse de l'environnement et visant à favoriser les activités de sport-loisir et sport-santé se sont doublement concrétisés en 2006 par :

§    la réalisation conjointe avec le CETE-Méditerranée des études préliminaires des deux projets GIR d'itinéraires cyclables et véloroutes au Pays A3V (04)

§    l'achèvement de l'étude sur les potentialités du tourisme, des loisirs, des sports et de l'intermodalité vélo dans la valorisation des CP.

Sur le secteur littoral des Alpes-Maritimes, le GIR a exercé sa vigilance en matière notamment de sentier du littoral en concertation avec l'Association Caps et sentiers des Alpes-Maritimes (CESAM)

 

Études de faisabilité des aménagements touristiques cyclables au Pays A3V (04)

 

Ces études de faisabilité, qui font suite aux études exploratoires du GIR (2004 et 2005), portent sur les mêmes sections de l'itinéraire national Nice-Grenoble du Schéma national véloroutes et voies vertes. Elles ont été conjointement réalisées par le GIR Maralpin et le CETE-Méditerranée dans le cadre d'une convention avec la Diren-Paca. Ces études à caractère d'expertise, engagées en 2005, ont été approfondies à la demande des collectivités et ont été parachevées au printemps 2006.

Les bilans de ces études, réalisées en concertation avec le Pays des Asses, Vaïre, Verdon, Var (Pays A3V), ont été présentés le 7 mars 2006 aux élus des Communautés de communes du Haut et du Moyen Verdon pour ce qui concerne les itinéraires cyclables du parcours Thorame-Gare - St André-les-Alpes, et le 3 mai 2006 aux élus d'Entrevaux pour ce qui concerne le projet de voie verte Entrevaux - Le Pont Noir.

 

Plan de déplacements d'entreprise (PDE) de la Faculté des Sports (UFR-STAPS) de l'Université de Nice [2ème Phase : Spatialisation de l'étude]

 

Second volet du Plan de déplacements d'entreprise (PDE) de l'UFR-Staps de l'Université de Nice, (projet entrepris sur une initiative du GIR Maralpin et dont la première phase, réalisée en 2005, portait sur la réalisation d'une enquête-déplacements auprès des étudiants de la Faculté des Sports), l'étude traite des conditions d'accès au site, et plus généralement des aménagements urbains (voirie, TC, déplacements doux, intermodalité) qu'il apparaît nécessaire d'apporter en basse vallée du Var où sont implantés de nombreux et importants établissements dont celui du STAPS. L'étude traite à titre d'exemple de la problématique des déplacements entre le STAPS et la plus proche des résidences universitaires.

 

 

VOIR  AUSSI

 Valorisation des chemins de fer de Provence

 [cf . Transports et déplacements - B]

Études sur la coordination et l'harmonisation des transports ferroviaires en zone maralpine

 [cf . Transports et déplacements - C]

 

ANNÉE  2005

 

Déplacements doux

 

Après le grand déploiement d'efforts et d'ultimes tentatives prodigués en 2004 pour surmonter, avec le soutien des administrations centrale et régionales, les chausse-trapes opposés par la Communauté d'agglomération de la Riviera française à la réalisation du projet transfrontalier franco-italien "Itinéraires doux des deux Rivieras" s'inscrivant dans l'itinéraire national Arles-Frontière franco-italienne, le GIR a, tout en exerçant une vigie sur le littoral par le suivi des activités de l'association Caps et sentiers des Alpes-Maritimes (CESAM) pour la réalisation des sentiers du bord de mer, centré ses activités sur le second des deux grands projets d'itinéraires véloroutes voies vertes (l'itinéraire alpin Nice-Digne) et sur la mise en place de la politique vélo dans le département des Alpes-Maritimes.

 

1. Sentier littoral 06

 

Partie constitutive du projet "Itinéraires doux des deux Rivieras", le sentier littoral, dont la continuité doit être légalement assurée, présente encore de graves insuffisances et d'importantes lacunes auxquelles l'association CESAM s'applique à faire remédier. Le GIR s'est employé à susciter des synergies entre associations partageant les mêmes préoccupations (CESAM & ASPONA) dans le secteur Est des Alpes-Maritimes et à soutenir leurs démarches dans le cadre du comité de suivi ad hoc de la préfecture du département.

 

2. Liaison Nice-Digne [Itinéraire national VVV Nice-Grenoble]

 

(a) Études exploratoires de deux sections-pilote (2003-2004)

Rappelons que ce projet, entrepris avec le soutien financier du Conseil Régional PACA dans le cadre d'une étude intitulée "Valorisation des Chemins de fer de la Provence (CP) par couplage intermodal avec l'itinéraire Nice-Grenoble du Schéma national de véloroutes et voies vertes", portait sur l'étude de faisabilité de deux sections-pilote situées en partie centrale de la section Nice-Digne de cet itinéraire national.

Le premier volet de cette étude, réalisé en 2003, a concerné le tronçon Entrevaux – Le Pont Noir qui offre la possibilité d'établir une voie verte, c'est-à-dire une voie exclusivement dédiée aux déplacements non motorisés.

Son second volet, réalisé en 2004, se situe également dans les Alpes de Haute Provence (04) et dans le Pays des Asses, Verdon, Vaïre, Var, dit "Pays des A3V" ; il porte cette fois sur des itinéraires à caractère de véloroutes, c'est-à-dire établis sur des voies ouvertes à d'autres véhicules mais où les conditions de circulation, particulièrement sûres et apaisées, ne mettent pas en danger des usagers peu expérimentés.

 

(b) Une étroite concertation avec les collectivités locales

La présentation de ces études exploratoires aux collectivités locales concernées a suscité leur intérêt et a conduit ces dernières à demander à disposer d'une validation de celles-ci ainsi qu'une évaluation des coûts de réalisation. Une réponse à leurs attentes a pu leur être donnée à Digne en janvier 2005, lors de la réunion de la Commission vélo du CDT 04 avec l'offre de la Diren-Paca de mise à disposition du GIR des moyens financiers pour procéder à une étude préliminaire de chacune des deux sections en recourant aux services des experts du Centre d'études techniques de l'équipement Méditerranée (CETE-Méd), 20 % du montant total de l'opération devant être pris en charge par les collectivités locales.

Comme les précédentes, ces nouvelles études, conjointement conduites cette fois par le CETE et le GIR, l'ont été en collaboration étroite avec les collectivités locales concernées [Pays des A3V dont Communauté de communes du Haut-Verdon - Val d’Allos, Communauté de communes du Moyen Verdon, et Commune d'Entrevaux].

 

(c) Études préliminaires réalisées conjointement par le CETE-Méd et le GIR

Ces études préliminaires à caractère d'expertise ont été confiées par le GIR au CETE-Méd pour être réalisées sous la responsabilité de M. Gilbert Lieutier, Conseiller vélo du ministère pour le secteur Sud, qui en a présenté avec le GIR les termes de référence aux élus du Haut Verdon en mai 2005 à Beauvezer (04).

Ces études préliminaires effectuées en avril et mai 2006 ont confirmé la validité de l'appréciation exploratoire du GIR pour ce qui concerne la section d'Entrevaux, laquelle relève effectivement du concept de voie verte. En revanche, les parcours reconnus par le GIR sur les boucles de Thorame et du Col du Défens se révélant incompatibles avec les normes de sécurité des véloroutes, une recherche de tracés de substitution y satisfaisant a été conduite dans le secteur de la première de ces deux boucles.

Les résultats de ces investigations ont été soumis à l'appréciation du Pays A3V avec lequel il a été convenu de les compléter et de les ajuster pour répondre au mieux aux besoins locaux.

Ces nouvelles investigations ne pouvant être conduites en conditions hivernales, l'achèvement de l'étude et sa présentation aux élus ont été de ce fait repoussés à 2006.

 

3. Implication dans les problématiques départementales des déplacements doux

 

(a) Plan vélo départemental 04

Pour la troisième année consécutive, le GIR a été invité en janvier 2005 à participer au Comité de pilotage de la filière cyclotourisme, véloroutes et voies vertes des Alpes de Haute Provence animé pat le Comité départemental du tourisme (CRT 04). Le CRT 04 y a pris acte des programmes du GIR et du complément de financement devant être apporté à concurrence de 20 % de l'opération financée par la Diren-Paca par le Pays A3V

 

(b) Plan de déplacements urbains (PDU) de la Communauté d'agglomération Nice Côte d'Azur (CANCA)

Tenu à l'écart de l'évolution du Schéma départemental cyclable 06, le GIR a été invité à participer au Sous-groupe de travail "Accessibilité multimodale et modes doux" du PDU de la CANCA en sa seconde réunion de concertation (mai 2005). Il a, à cette occasion, formulé ses Avis et propositions (transposés de ceux élaborés par lui dans le cadre du projet de Plan départemental) qui s'écartent quelque peu des positions adoptées par un Collectif interassociatif auquel avait passagèrement participé le GIR Maralpin.

 

(c) Saisines pour le respect de la législation nationale en matière d'aménagements cyclables

Dans le droit fil des démarches et actions entreprises en 2004, le GIR a saisi le Tribunal administratif en mai 2005, et réitéré cette démarche, pour le non respect systématique par la Communauté d'agglomération de la Riviera française (CARF) des directives nationales en matière d'aménagements cyclables.

 

 

VOIR  AUSSI

 Valorisation des chemins de fer de Provence

 [cf . Transports et déplacements - B]

Études sur la coordination et l'harmonisation des transports ferroviaires en zone maralpine

 [cf . Transports et déplacements - C]

Plan de déplacements d'entreprise (PDE) de la Faculté des Sports (UFR-STAPS) de l'Université de Nice

[cf. Aménagement du territoire

 

ANNÉE  2004

 

Après le grand déploiement qui a marqué l'année 2003, le GIR, qui en a rendu compte à la Diren-Paca dans son Bilan 2003 (20.02.04) au titre de l'aide financière lui ayant été accordée à cet effet, a recentré ses activités sur les grands projets d'itinéraires véloroutes voies vertes, à savoir l'itinéraire littoral transfrontalier et l'itinéraire alpin Nice-Digne.

 

 Projet transfrontalier national "Itinéraires doux des deux Rivieras"

 

Tandis que pour l'itinéraire alpin, les difficultés rencontrées résidaient essentiellement dans la topographie, pour l'itinéraire littoral elles se sont révélées de toute autre nature en raison de l'insuffisante implication de la partie française restreinte à la seule Communauté d'agglomération de la Riviera française.

Pourtant, le GIR Maralpin, qui avait certes pris soin d'adosser ces projets au programme national, s'est aussi appliqué à les faire étayer par d'autres programmes de grande ampleur.

Ainsi, le projet "Itinéraire doux des deux Rivieras" avait-il été d'emblée inscrit dans la reconduction du Programme européen REVER (devenu REVER-Med), puis, par l'entremise de nos collègues génois, promptement parrainé par la Région Ligurie, tandis que restait à susciter au sein de la partie française l'engouement nécessaire pour reconnaître au vélo le rang qui lui est dû et la place requise.

 

(a) Une recherche persévérante de soutiens

Entamée dès la conception du projet en 1999, elle s'est poursuivie encore en 2004 sur plusieurs fronts.

§       Au niveau international

De façon incompréhensible, la Région Paca qui n'a toujours pas donné suite aux recommandations de l'État quant à l'établissement de son réseau régional de véloroutes voies vertes  n'a pas non plus jugé bon de souscrire au programme circumméditerranéen européen REVER-Med ; il n'a été qu'en partie remédié à cette carence avec la tenue à Avignon de la dernière des Tables rondes de REVER-Med portant sur "Véloroutes et voies vertes en zone sensible", réunion qui a permis au GIR de présenter en mars, une nouvelle fois [après Gijon (octobre 2000), Firenze (décembre 2001), Brescia (juin 2003 et Liège (novembre 2003)] son projet devant un cénacle international et sous la forme d'une communication collective franco-italienne.

Hormis cet intermède, l'assistance et l'affichage espérés à ce niveau ont fait défaut.

§       Au niveau national, régional et départemental

Aux fins de soutenir ce projet charnière, l'inscrire dans la stratégie nationale et régionale, et susciter au sein du département des Alpes-Maritimes un élan en faveur des VVV, le GIR s'est appliqué à persévérer dans ses démarches et de les poursuivre auprès du Comité national de suivi vélo, du Préfet des Alpes-Maritimes et du Président du Conseil général, en appelant l'attention de ces derniers sur l'intérêt et la rationalité d'un montage plus équilibré du projet avec le Conseil général pour partenaire principal de la partie française.

 

(b) D'ultimes tentatives de sauvetage

L'attentisme de la Communauté d'agglomération de la Riviera française (CARF) dans le processus de montage du projet mis au point avec la Région Ligurie qui en était chef de file a pris fin avec l'annonce le 4 mars 2004, par le président de la CARF, de son refus de donner suite à des négociations engagées depuis plus d'une année.

Cette attitude discourtoise à l'égard du partenaire institutionnel italien a conduit le GIR à redoubler d'efforts pour arracher au CG 06 la décision d'assumer le parachèvement du montage. En dépit de démarches multiples auprès des autorités et services, tant de l'État que du CG 06 [MEDD, Préfecture 06, DDE 06, CG 06], le dépassement de l'échéance de l'appel à candidature au programme Interreg III B Alcotra rendait forclos un projet que ces autorités se sont refusées à soutenir.

 

Liaison Nice-Digne [Itinéraire national VVV Nice-Grenoble]

 

(a) Études exploratoires de deux sections-pilote (2003-2004)

Rappelons que ce projet intitulé "Valorisation des Chemins de fer de la Provence (CP) par couplage intermodal avec l'itinéraire Nice-Grenoble du Schéma national de véloroutes et voies vertes", a été entrepris avec le soutien financier du Conseil Régional PACA et porte sur l'étude de faisabilité de deux sections-pilote situées en partie centrale de la section Nice-Digne de cet itinéraire national.

Le premier volet de cette étude, réalisé en 2003, a concerné le tronçon Entrevaux – Le Pont Noir qui offre la possibilité d'établir une voie verte, c'est-à-dire une voie exclusivement dédiée aux déplacements non motorisés.

Son second volet, réalisé en 2004, se situe également dans les Alpes de Haute Provence (04) et dans le Pays des Asses, Verdon, Vaïre, Var, dit "Pays des A3V" ; il ne porte cette fois que sur des itinéraires véloroutes, c'est-à-dire établis sur des voies ouvertes à d'autres véhicules mais où les conditions de circulation, particulièrement sûres et apaisées, ne mettent pas en danger des usagers peu expérimentés.

Les deux études présentent donc deux (sinon trois facettes) de la problématique des véloroutes voies vertes dans le contexte particulier d'un haut pays dont l'orographie impose le recours à une intermodalité avec une ligne ferroviaire à la valorisation de laquelle l'itinéraire national peut largement contribuer.

 

(b) Une étroite concertation avec les collectivités locales

Poursuivant la même démarche qu'en 2003, le GIR a consulté les autorités départementales et locales [CG 04 & CDT 04, Pays des A3V, Maire et CG d'Entrevaux], a sollicité avec grand profit leurs avis et a recueilli leur accord de principe sur le projet. Ainsi, les deux projets ont-ils non seulement été pris en considération par le Comité départemental du tourisme (CDT 04) mais également retenus par la Diren-Paca pour, en 2005, dans le cadre d'une subvention allouée au GIR, faire l'objet d'une étude approfondie d'avant-projet sommaire (APS) devant être confiée au CETE-Méditerranée ainsi que d'une extension à deux autres sections.

 

Implication dans la problématique départementale des déplacements doux

 

(a) Plan vélo départemental, VVV et autres modes de déplacements doux

Poursuivant les actions conduites précédemment, le GIR a activement participé aux réunions de travail sur le Schéma départemental cyclable en y formulant avis et propositions sans omettre d'insister sur l'objectif prioritaire que devrait constituer la traversée du département par les liaisons de caractère national et, surtout, la liaison avec l'Italie où la Région Ligurie a programmé la réalisation d'une voie verte littorale continue sur plus de 70 km.

Le GIR a également participé à la réunion de concertation sur le Sentier littoral de Nice organisée par la préfecture des Alpes-Maritimes à l'instigation de ses amis et partenaires du CESAM.

 

(b) Vaines plaidoiries pour le respect de la législation nationale en matière d'aménagements cyclables

En dépit de déclarations d'intentions ambitieuses, les services de l'État comme les collectivités locales persistent à considérer comme non avenues dans les Alpes-Maritimes les décisions et recommandations de l'État. Cette situation a conduit le GIR à exprimer ses doléances auprès de la DDE 06  et du Procureur de la République, à consulter les services juridiques du MEDD et à formuler des observations dans le cadre d'une enquête publique sur l'aménagement de la RD 2556.

 

 

ANNÉE  2003

 

Comme exposé dans notre Compte rendu d'activités de l'exercice 2002 [cf. ci-après "Année 2002"], le long engagement du GIR Maralpin (depuis 1998) dans la problématique des déplacements doux s'était jusqu'alors essentiellement développé autour de son projet transfrontalier, lui-même adossé à l'itinéraire littoral du schéma national véloroutes voies vertes.

Certes, le GIR, par ses propositions (notamment au sein de la Commission intermodale d'élaboration de la DTA des Alpes-Maritimes), n'avait eu cesse de plaider en faveur d'une stratégie globale des déplacements doux, mais sans cependant pouvoir s'y impliquer de manière tangible.

 

Cette possibilité a été offerte au GIR dès le début 2003, grâce au soutien institutionnel et financier dont il a bénéficié de la part de la DIREN, puis, à partir de la mi-2003, dans le cadre d'une convention avec le Conseil régional Paca.

Ces aides, épaulées par le soutien constant de nos partenaires universitaires ligures (Université de Genova) et azuréens (Université de Nice - Sophia Antipolis) et par une concertation constructive avec nos interlocuteurs institutionnels et associatifs, ont été mises à profit pour persévérer dans le suivi à tous niveaux de la politique vélo, et, surtout, d'engager, à travers l'encadrement de trois stagiaires universitaires, à la fois des études et recherches académiques et des études de terrain, couvrant ainsi plus largement que jusqu'alors le champ de la problématique.

 

Mentionnons parmi les faits marquants de l'année 2003 :

Principaux  axes  d' activitÉs

 

(a) La promotion des grands projets d'itinéraires

 

Le GIR a articulé ses actions en ce domaine autour de deux de ses pôles de compétence : le transfrontalier et le ferroviaire, en portant son effort sur les deux itinéraires nationaux (la liaison littorale à son extrémité orientale et la liaison Nice-Grenoble)

 

(a.1) Suivi du projet transnational "Rever-Medoc" [Interreg III B]

En dépit du fait qu'il ait présidé à la conception de ce projet dès l'année 2000 au Congrès de Gijon (Esp) et qu'il en ait été, depuis peu, étonnamment évincé, le GIR continue à consacrer d'importants efforts pour (1) l'implication de la région PACA dans ce projet qui assure la continuités des itinéraires littoraux circumméditerranéens, et (2) la recherche de synergies avec d'autres projets (notamment Voies Romaines en Méditerranée) [La non-implication de la Région PACA reste incompréhensible]

Nouvelles démarches relatives à l'implication de la Région PACA

o              24.04.03. Marseille. Conseil Régional Paca (JM). Entretien avec Mme Mireille Pernot, Présidente de la Commission Tourisme

o              26.04.03. Requête auprès de la Présidente de la Commission Tourisme pour implication de Paca dans le projet Interreg IIIB Rever-Medoc

(a.2) Suivi du projet transfrontalier national "Itinéraires doux des deux Rivieras" [Interreg III B Alcotra]

Concepteur du projet, le GIR a participé à sa mise au point avec l'ensemble des partenaires italiens (Région Ligurie, Province d'Imperia, Université de Gênes), puis à la formulation d'un projet Alcotra fermement soutenu par la Région Ligurie qui est disposée à en être le Chef de file [et présenté en co-partenariat aux Conférences internationales de Brescia (12.06.2003) et de Liège (06/08.11.2003)]. L'aboutissement de ce projet n'est plus que subordonné à la ratification du le maître d'ouvrage français autoproclamé, la Communauté d'agglomération de la Riviera française (CARF) dont les réticences n'ont pas de fondement rationnel [en effet, c'est sur le parcours italien que résident les difficultés techniques et environnementales, au contraire du parcours français lequel s'insère sans coûts additionnels dans le projet de réhabilitation du bord de mer financé dans le cadre du Contrat de plan État-Région].

[le Projet Alcotra resterait donc à la merci de la décision de la CARF faute d'autre partenaire institutionnel français que le GIR s'est appliqué à susciter par ses démarches auprès des autorités nationales (Comité national de suivi vélo) et départementales (Conseil général des Alpes-Maritimes)].

Réunions de travail sur le projet "Itinéraires doux des 2 Rivieras"

o              Réunions techniques des concepteurs du projet : Genova [29.01.03 & 28.04.03]

o              Participation aux réunions techniques des partenaires institutionnels : Imperia (It) [10.01.03 & 27.02.03] ; Menton [01.04.03]

(a.3) Liaison Nice-Digne [Itinéraire national Nice-Grenoble par couplage intermodal avec les Chemins de fer de la Provence (CP)]

Il s'agit d'un projet conçu par le GIR en avril 2003 et approuvé par le Conseil régional PACA le 27 juin 2003. Le GIR, qui y voit un moyen de valoriser la ligne et un champ d'expérience pour l'intermodalité, a déjà entrepris dans ce cadre une étude de terrain pilote le long du Moyen Var [Les études et travaux ont débuté en juillet – Étude pilote présentée aux élus 04 en octobre 2003].

 

(b) Études et recherches académiques

 

Ces études et recherches visent à étayer, à l'attention des autorités locales et régionales, l'argumentaire en faveur des déplacements doux, et ce, dans toutes leurs acceptions (utilitaire, santé, sportif, loisirs, tourisme)

 (b.1) Enquête vélo auprès de étudiants niçois

L'enquête auprès plus de 1000 étudiants concernait leur attitude vis-à-vis du vélo ; elle révèle les obstacles actuels à son usage à Nice et en région azuréenne. L'étude a été diffusée par les soins du CERTU [Achevée en juillet 2003].

(b.2) Étude des retombées socio-économiques des voies vertes

L'étude s'appuie sur les travaux de l'AFIT qu'elle souhaite compléter par des études de cas comparées portant sur quelques sites remarquables (français et étrangers) et ayant fait l'objet d'investigations approfondies. L'étude vise à en dégager des recommandations méthodologiques [Première phase (Inventaire et problématique) : achevée fin octobre 2003].

 

(c) Études de terrain

 

Elles visent au recueil et à l'obtention de données directement exploitables pour la prise en considération et la mise en œuvre des directives publiques

(c.1) Enquête-reportage aux Cinque Terre [Ligurie (It)]

Elle a permis de réaliser un montage video sur les multiples intermodalités mises en œuvre sur le site [Montage présenté le18.11.2003 (Réunion-débat du GIR)].

(c.2) Avant projet sommaire (APS) d'une section de voie verte près d'Entrevaux (Alpes-de-Haute Provence)

L'étude a été entreprise en juillet 2003, à l'occasion de l'enquête publique portant sur le recalibrage d'une portion de la RN 202. La reconnaissance du site ainsi que les levés de terrain ont été effectués en août [Étude finalisée en septembre, présentée le 18.11.2003 à la réunion-débat du GIR le 18.11.2003 et aux élus d'Entrevaux le 30.11.2003. Les propositions du GIR ont par ailleurs fait l'objet d'un engagement de l'État (Préfecture des Alpes de Haute-Provence)].

 

 

ANNÉE  2002

 

 

Tirant parti d'une toute récente mesure institutionnelle (article 20 de la Loi sur l'air stipulant, à compter du 1er janvier 1998, la réalisation d'aménagements cyclables à l'occasion de rénovation de voies urbaines) et anticipant sur l'adoption, le 15 décembre 1998, par le Comité interministériel d'aménagement du territoire (CIADT) d'un schéma national de véloroutes et voies vertes [comportant deux itinéraires intéressant directement la zone maralpine, l'un régional (Nice-Grenoble), l'autre international (Aix-Ligurie)], le GIR constituait, dès le 19 novembre 1998, un groupe de travail transfrontalier pour la promotion des déplacements doux [cf. Bulletin n° 16/17].

L'action du GIR a été d'emblée conçue à la fois comme un instrument d'aménagement urbain (à travers la réalisation de pistes cyclables) et comme une opération de préservation et de sauvetage des ultimes espaces littoraux liguro-azuréens ayant échappé à l'urbanisation (à travers un projet d'itinéraires touristiques et culturels transfrontaliers Sud-Piémont/Deux Riviéras), l'ensemble étant destiné à promouvoir, dans ce secteur particulièrement critique, des modes de déplacement et de tourisme respectueux de l'environnement.

Se prévalant de cette initiative et de ce projet, et s'adossant aux programmes en cours de définition à l'Association française pour le développement des véloroutes et voies vertes (AF3V) et à l'Association européenne des voies vertes (AEVV/EGWA), associations dont il devenait membre dès 1999 pour la première et en 2000 pour la seconde, le GIR s'engageait dans une triple démarche :

Le bilan dressé en fin d'année 2002 de ces actions était le suivant :

                                                                                                                                            L'essentiel des dossiers relatifs aux activités de l'année 2003 en cours figure dans les rubriques d'en-tête